samedi 31 décembre 2016

[ Au Revoir ma Maman]

Bonjour.

Ma maman est morte le 18 décembre 2016 à 15h15 suite a un cancer du pancréas et elle s’était faite opérée 

Jeudi 22 décembre, nous avons réalisé la mise en bière de notre mère Hélène au reposoir de l’hôpital de Boscamnant, j'ai chanté pour cela "A toi la Gloire" (avec Christiane) et nous avons récité le Notre père avec l’évêque de Saint Aigulin Monseigneur Bernard. (Maman est protestante, fille et niece de pasteur...La pasteur Raony etant absente, l'eveque (basque) de Saint Aigulin a proposé de lui rendre hommage en respectant ce qui nous unis entre chrétiens :-))






Puis nous nous sommes rendu en petit comité au Crématorium d’Angoulême pour la cérémonie et l’incinération. (Jean son mari et ses enfants, Anne, Christine, son conjoint Amed et Samuel , ainsi que Pablo et son père Ginès, Isaac et Benjamin, Monique la soeur de Jean et son fils Olivier , notre amie Christiane P et l'Évêque de Saint Aigulin Monseigneur Bernard)

Maman semblait apaisé dans son cercueil, comme si elle avait vécu jusqu’à 90 ans. Elle est en paix.





Le chargé de la salle a lu un très joli texte amérindien que voici:

PRIÈRE AMÉRINDIENNE

A ceux que j'aime...et ceux qui m'aiment.

Quand je ne serais plus là, lâchez moi!
Laissez moi partir!

Car j'ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi.
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour.

Vous ne pouvez que deviner
le bonheur que vous m'avez donné

Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré!

Maintenant , il est temps pour moi de voyager seul!

Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.

La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons sépares que pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur
Je ne suis pas loin et la vie continue!

Si vous en avez besoin, appelez moi et je viendrais!
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serais là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai!

Quand il sera temps pour vous de partir, 
je serais la pour vous accueillir.

Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer!

Je ne suis pas là, je ne dors pas!

Je suis les milles vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit!

Ensuite, Christiane une amie de la famille a pris la parole:

DERNIÈRES PAROLES DE MOODY

L'évangéliste Moody, était couché sur son lit de maladie. Installé à son chevet, son fils l'entendit prononcer ces paroles à mi-voix : 
- La terre se retire, le ciel s'ouvre devant moi. 
Il chercha à l'éveiller, pensant qu'il rêvait : 
- Non mon fils, ce n'est pas un rêve. C'est merveilleux, admirable. Si c'est la mort, alors elle est belle. Ici pas de sombre vallée. Dieu m'appelle, je dois aller.

Puis, ayant réglé, avec ses proches et ses amis, différents points concernant la poursuite de l'œuvre, il redevint silencieux comme contemplant à travers le voile, l'éternité bienheureuse qui l'attendait. Soudain il s'écria encore : 
- C'est un jour de triomphe et de couronnement. Je l'attendais depuis de longues années.

Plus tard, il s'endormit paisiblement dans la paix de son Dieu.

Moody Dwight

Puis moi, Christine , j'ai pris la parole. (Totale improvisation que je retranscris)

Je n’étais pas là, lors de ta mort Maman, mais avant de prendre le train, j’étais dans le bus qui me menait avec mon mari à la gare de Bayonne. (ville ou je suis née, ainsi que Samuel)

J'ai dis a Amed, je ne sens plus mes jambes.

Mon train partait à 15h19. (Un TGV qui me menait a Bordeaux, puis un autre vers Saint Aigulin)

Alors que j'attendais mon train, j'ai vu un papillon coincé derrière une vitre, un beau "tortue". Il luttait pour aller vers la lumière. Je l'ai alors pris dans mes mains, et la, il est resté sur ma main pendant 10 minutes alors que je me dirigeais vers la sortie pour le libérer. Il ne voulait pas me quitter. je lui ai murmuré: Vole joli papillon, je te libère, tu peux y aller.

Ma mère est morte , alors que je quittais Bayonne en train. (à 15h15 le 18 décembre 2016).

Puis , la nuit de mardi à mercredi, j'ai rêve de Maman, elle était sur un lit, tranquillement couchée, dans une immense maison blanche au bord de la mer, et elle m'a dit: je vais bien. Je me repose. Et elle m'a aussi parlé de cheveux !

Au revoir maman. J’étais la seule de tes enfants à ne pas te dire au revoir , mais je sais quand tu es partie, car j'ai le don de voir et de communiquer avec les disparus.

Je parle en mon nom, en celui de mon père, de ma soeur et de mon frère, de mon mari et de tes petits enfants. Bon voyage Maman, et je sais que tu vivra une nouvelle vie, dans une nouvelle forme, un nouveau corps, et que tu viendra nous faire signe.

Et moi je ne veux pas te retrouver avant 40 voir 50 ans!

Je t'aime Maman.

Puis Monseigneur l’évêque Bernard a récité ce chapitre 8 verset 18 à 30: Lettre aux Romains la gloire à venir.


18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
26 Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables.
27 Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.
28 Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour.
29 Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères.
30 Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire.
31 Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :
34 alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
35 alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
36 En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
37 Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
38 J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Puis nous avons tous déposé des roses sur le cercueil, et nous nous sommes recueillis une dernière fois, et ensuite, les rideaux se sont fermés, et le cercueil ainsi que maman sont partis dans les flammes de l'au dela.

Nous avons attendus l'urne (une jolie urne cylindrique en carton avec une photo de forêt) et nous sommes repartis pour Saint Aigulin.

C’était une très belle cérémonie, un bel hommage pour H. Elle est partie sous un soleil radieux, revenue à l'état de poussière sous un temps bruineux.

Christine Y


Vous pouvez me joindre par le biais de ce mail. merci.
Vous pouvez aussi me communiquer les emails des amis et des proches de Maman.

J'ajoute a cela un mail reçu par notre ami anglais Richard, dont la femme est morte d'une recidive d'un cancer du sein, le jour des 59 ans de ma mere, le 14 septembre 2004


Bonjour Christine,
Merci pour tout ça, Christine. Ce que tu as écrit est très émouvant.
Je crois aussi qu'il ya une vie après la mort. Deux nuits après la mort de Barbara, j'avais un rêve clair et lumineux. J'étais dans un hôpital dans l'au-delà. Je suis allé à la réception. Une femme était debout devant le bureau, mais je ne voyais pas les traits de son visage.
J'ai dit: «Puis-je vous voir?"
Elle a répondu, "seulement un peu."
Et puis je me suis réveillé. J'ai ressenti une certaine perplexité, mais je me suis vite rendormi. Immédiatement, j'étais dans le même rêve. J'étais dans une immense salle à l'hôpital. La chambre était pleine de lumière blanche. Je ne pouvais pas voir le plafond, il y avait juste la lumière descendante. Il y avait un grand lit dans le centre de cet espace, rien d'autre. Dans le lit était Barbara. Elle venait de se réveiller. Elle était complètement guérie de son cancer et avait l'air très jeune, saine, radieuse en fait. Elle souriait et semblait très heureuse. Soudain, la même femme que j'avais vue dans mon premier rêve apparut à la porte ouverte. J'ai pu voir qu'elle était infirmière. Je ne voyais pas toujours les traits de son visage. Elle regardait Barbara, et dit à lui: «Et pouvez-vous me voir?
Barbara répondit: «Oui, je peux très bien, merci.» Elle souriait à nouveau.
Puis je me suis réveillé. Je voudrais avoir resté avec Barbara, mais ce n'était pas possible.
Le rêve m'a rendu heureux aussi. Le sens du rêve est «maintenant nous voyons à travers un vitrine sombre, mais ensuite (dans l'après-vie), nous nous reverrons face à face."
Heureux sont ceux qui croient dans l'après-vie, même que leurs proches les manquent.
Amitiés,

Richard

Je pense que j’arrêterais ce BLOG aujourd'hui, c'est le dernier article. J'en ouvrirais probablement un autre....La page se tourne...:-) vers une nouvelle VIE.

Pensées pour vous tous mes petits Papillons ;-). Je vous aime!

Chris

4 commentaires:

  1. Chère Chris,
    Je t'adresse toutes mes pensées et mes condoléances, et j'espère que cette nouvelle année t'apportera bonheur et réconfort.
    Gros bisous. ♥

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  2. Nancy-Paris-Thailande1 janvier 2017 à 17:07

    Bonjour ma belle Chris, je suis désolée que tu aies perdu ta maman.

    Je te présente mes condoléances et je comprends ta peine.
    Que ta petite maman chérie repose en paix, elle restera toujours dans le coeur de ceux et celles qui l'aiment.

    Je suis avec toi dans ce triste moment.
    GROS BISOUS

    Nancy

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  3. Quel terrible nouvelle... je suis vraiment triste pour toi...Mes condoléances à toi et ta famille

    Je t'embrasse fort et je te fais un gros câlin

    Manon

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  4. Cette histoire du papillon est si jolie, c'est l'adieu le plus beau que vous vous soyez fait, toutes les deux, ou plutôt "l'au revoir". Reste avec cette image, oublie tout le reste : les choses bassement matérielles que sont les cérémonies, les rites funéraires. Rien n'est plus beau que les symboles lorsqu'ils viennent à point nommé comme ça.Le plus beau des signes, c'est toi qui l'a reçu ! Bisous, Li-lou

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Merci de laisser sur mon petit blog un message sympa que je lirais et auquel je répondrais si possible!